Pour moi le plus difficile à vivre au quotidien a été la jalousie. Mon mari évaluait chacun de mes mouvements, de mes vêtements, de mes activités, et de mes choix en fonction de mon «potentiel» d'infidélité. Au début de notre relation, il m'avait «prévenu» qu'il était insécure parce que son père l'avait abandonné et je le comprenais alors j'essayais de l'aider en évitant de faire des choses qui le rendraient anxieux... mais c'était impossible. Il disait qu'il me connaissait bien et que j'avais un «potentiel d'infidélité» élevé. Si j'avais le malheur de parler d'un collègue masculin, il me faisait passer un interrogatoire à son sujet et au sujet de notre «relation». Si j'achetais une nouvelle robe, il pensait que c'était pour séduire quelqu'un. Si mon regard avait le malheur d'aller vers un endroit où il y avait un homme, j'étais «en chasse». Au fil des années, mon univers s'est rétréci et rétréci... je me sentais emprisonnée par ses doutes à mon sujet.
- Femme
- 58 ans
- Violence psychologique, Isolement